lundi 19 décembre 2016

Viadeo, la meilleure offre de reprise des actifs : 4cts pour vos données personnelles

Les Echos ont lâché le nom définitif des 6 repreneurs des actifs de Viadeo : la meilleure offre ne dépasse pas 1,5 millions d'euros pour faire main basse sur nos données personnelles. De source interne à Viadeo, je vous confirme qu'en fermant votre compte, vos données personnelles sont supprimées, contrairement à ce que j'avais pu penser dans mon précédent article.

Je lis souvent que Viadeo est trop français, malgré la fin de l'aventure russe et chinoise il y a 40 millions d'utilisateurs, dont 10 millions de français : cherchez l'erreur !

VIADEO VS LINKEDIN : VIADEO VAINQUEUR !

Le bashing, le sport favori des français, a marché à fond sur ce dossier au point que la valorisation de Viadeo est très sous-valorisée. Viadeo est meilleur que Linkedin et vaut de l'or. Je serai le liquidateur, je refuserai tous les dossiers présentés. Il est plus facile pour moi de gérer mes données personnelles sur Viadeo que sur Linkedin. Sur Viadeo, je peux le faire gratuitement. Ce dernier point est important, car nous avons pu lire un peu partout que le modèle payant de Viadeo était son erreur. Non, je viens de vous en donner une preuve. C'est la plus-value ressentie par l'utilisateur qui n'était pas en adéquation avec le prix. Le problème est que l'utilisateur veut tout gratuit, même si l'on dit souvent : " si c'est gratuit, c'est toi le produit".

Cet utilisateur, dont la fidélité n'est plus acquise pour toujours, mais qui doit être conquise chaque jour, a lâché aussi Viadeo aux premiers sons des canons. Moi-même, mes données sur Viadeo ne sont pas à jour, même si je n'ai pas fermé mon compte et que je ne le fermerai jamais.

J'ai lu que les personnes s'intéressaient uniquement à Viadeo car leur profil était bien référencé sur Google. Je vous le dis que Viadeo cache des trésors et vaut bien les 150 millions de son introduction en bourse en 2014. Les investisseurs ? Tout le monde a tiré à boulets rouges sur BPI France qui a investi plusieurs millions en deux fois. Ce n'était pas le seul investisseur, son erreur : investir avec nos impôts. Vouloir à tout prix copier la Silicon Valley, c'est faire sa promotion au détriment de nos leaders nationaux, voilà la véritable erreur. De ce fait, tous nos champions sont sous-capitalisés et donc il est plus difficile de réaliser sa stratégie faute de moyens financiers.

De manière très provocante, j'ai écrit des articles sur Linkedin au sujet de Viadeo. Figurez-vous qu'ils ont été très lus, contrairement à mes autres articles, et surtout largement plus partagés aussi

mercredi 7 décembre 2016

Viadeo : la Grande Braderie commence ! Vos données personnelles

2016, une année noire pour les réseaux sociaux professionnels : Linkedin vendu à Microsoft, Viadeo en cours de dilapidation.

La grande différence entre les deux : la méthode.

Pour le premier, leader américain donc mondial, c'est un choix stratégique voulu, donc valorisé correctement.

Pour le second, leader français, donc valorisé à rien. Que représente 5 millions d'euros pour une base de données, vos données, de plusieurs millions d'utilisateurs ? Vous allez me dire que c'est une coquille vide car les utilisateurs sont non actifs, donc les données ne sont pas à jour, ... Certes, je vous l'accorde volontiers. Les développeurs, dont je fais parti, connaissent mieux que les autres la valeur d'une donnée, car ils y ont accès.

La nouvelle règlementation européenne, voté le 24 mai 2016, renforce considérablement vos droits sur vos données personnelles. Seulement, elle n'est pas opposable pour l'instant. Elle le sera le 25 mai 2018, donc pour le domaine informatique c'est demain, car elle modifie considérablement le fonctionnement et l'usage. Le repreneur de Viadéo aura-t-il pensé à cela ? J'en doute. C'est un travail de fond à faire, qui prend beaucoup de temps.

Pourquoi je parle de Grande Braderie ? Parce que je suis de Lille, non pas seulement. La loi française de la CNIL nous donne le droit d'accès à nos données. Je l'utilise directement en développement les accès à mes données et là c'est le drame ! Tu t'aperçois de toutes les données que tu as, qui ont été exploitées, sans en avoir pleinement bénéficié. En facilitant son accès, ce que la règlementation européenne permettra à terme, tu t'aperçois du potentiel et des multiples possibilités, de multiples idées te viennent spontanément.

Viadeo a été délibérément sacrifié. Même en suivant la stratégie choisie par la direction, il était possible d’exécuter différemment et plus efficacement, sans singer la stratégie de Linkedin. La stratégie de Linkedin a été définie en début d'année 2016 avant l'annonce de son rachat, qui est une suite logique contrairement à Viadeo.

Quelque soit le repreneur de Viadeo validé, l'usage de vos données va être différent, sans votre consentement. Un certains nombre d'entre vous ont fermé depuis longtemps leur compte Viadeo ou depuis l'annonce du redressement judiciaire, qui a été présenté comme la période transitoire avant la liquidation judiciaire, pour pouvoir vendre les actifs : donc faire la Grande Braderie.

Par cet acte, vous avez vendu définitivement et gratuitement vos données personnelles. Même si la règlementation européenne n'est pas encore opposable à un tiers, je suis actuellement en train de programmer la récupération de mes données personnelles pour faire à mon humble niveau ce que Viadeo n'a pas su me proposer

samedi 10 septembre 2016

NETWORKVB entre en campagne pour ... 2017 ..., non pour l'emploi

Vous voulez aborder les vrais sujets par l'action et non par la parole, alors ça se passe ici : " Campagne pour l'emploi "

Les données économiques sont de plus en plus mis à disposition (données ouvertes ou opendata), malheureusement plus pour les développeurs, ce qui freine les usages finaux. NETWORKVB met à disposition ces mêmes données en fonction des usages finaux. Le porteur du projet qui est aussi l'administrateur de ce blog a ciblé l'emploi volontairement.

A partir d'un emploi, on peut découvrir notre propre potentiel professionnel et son activité économique pour évoluer selon nos choix propres, en connaissance de cause. C'est d'autant plus facile que les données économiques sur les secteurs d'activité sur les entreprises sont aussi disponibles.

Pour la recherche d'emploi, on parle de marché du travail, comme n'importe quel produit finalement. D'ailleurs, ne vous conseille-t-on pas de vous vendre ? Le projet NETWORKVB n'a pas pour objectif de vous vendre, car pour son initiateur, vous n'êtes pas une marchandise et un demandeur d'emploi. Non, vous êtes un offreur de connaissances. Vous n'êtes donc pas sur le marché de l'emploi comme demandeur, vous êtes sur le marché de la connaissance et vous êtes offreur.

La campagne pour l'emploi est donc là pour valoriser vos connaissances et les mettre en valeur. Que vous soyez entrepreneur ou offreur de connaissances, vous avez besoin de faire une étude de marché en prospectant et en faisant du marketing pour trouver votre place (votre positionnement sur le marché)

Le lien ci-dessus renvoie vers la campagne de financement participatif (crowdfunding) en cours où les contreparties correspondent à différents niveaux d'informations du plus bas (vous) au plus haut (l'ensemble de l'économie française) selon la zone ou les zones choisies. Le coût réel des contreparties est 10 fois plus important, tout en représentant une économie réelle pour l'utilisateur final en accédant facilement sans connaissances techniques aux données de l'économie française pour son usage et tout simplement pour sa compréhension.

jeudi 11 août 2016

Take Eat Easy vs Investisseurs : l'asymétrie de l'information

le 26 juillet 2016, Take Eat Easy jette l'éponge dans la livraison à domicile à la surprise générale.

Pour tout le monde ?

Deux des co-fondateurs semblent faire preuve de transparence par une annonce publique sur les réseaux sociaux. Par ce biais, tout le monde est informé en même temps, y compris les partenaires. Tous les médias se focalisent sur cet aspect de l'affaire, la plus visible.

Première impression :

Ils ont brûlé du cash, la suspicion gagne certains en sous-entendant une escroquerie. Il n'en est rien, car le modèle économique est très exigeant sur ce créneau.

Etait-ce prévisible ? Oui, pour celui qui est bien informé. Pourtant les chiffres étaient excellents, c'est l'arbre qui cache la forêt. Comme l'explique dans une interview à « Challenges » Gilles Raison, Directeur Général d'Allo Resto, concurrent sur un autre créneau rentable celui-ci, le service de livraison nécessite des investissements permanents et donc une dépendance vis à vis des investisseurs. Allo Resto est une marketplace, ils sont leaders sur leur créneau. Take Eat Easy est troisième sur son créneau.

Deuxième impression :

Bien informé ? Dans une interview à « L'Entreprise » Jean de la Rochebrochard de Kima Ventures, donc un investisseur, affirme que plus personne ne veut investir dans ce type de boîte, en tout cas pas eux. Je les comprends et moi non plus je ne voudrais pas. Pourtant l'année 2015 a été très active pour la livraison à domicile, puisqu'en plus de Take Eat Easy, Deliveroo et surtout Delivery Hero (Foodora) ont fait plusieurs levées de fonds tout au long de l'année, de janvier à novembre. Qui a démarré les hostilités ? Deliveroo dès janvier, puis Delivery Hero en février et en mars, Take Eat Easy ne l'a fait qu'en avril. Delivery Hero a continué en juin, Deliveroo en juillet, puis Take Eat Easy en septembre et pour finir Deliveroo en novembre. Au total, Delivery Hero a obtenu 659 millions, Deliveroo 195 millions et Take Eat Easy un tout petit 16 millions. Toutes ses informations sont disponibles publiquement quasiment quelques jours après, donc très rapidement. Deliveroo a commencé l'année en janvier avec 25 millions et a fini l'année en novembre avec 100 millions pour ses levées de fond. Take Eat Easy le fait en septembre avec 10 millions.

Cela fait beaucoup de chiffres à nous donner le tournis, c'est la réalité financière du secteur de la livraison à domicile. Take Eat Easy a réagi trop tard à chaque fois et n'a ramassé que les miettes, était-il en phase avec leurs investisseurs ? Quel rôle joue ou doit jouer l'investisseur dans une start-up ? 2 des 3 acteurs ont un investisseur en commun. L'un des acteurs a dans ses rangs, un ancien issu de l'investisseur. Ces informations existent publiquement et sont libres d'accès. Le deal exclusif avec une filiale de La Poste raté en juin s'explique plus facilement pour Take Eat Easy. A la lecture des chiffres ci-dessus aucun investisseur ne prendrait le risque de mettre un montant qu'il sait insuffisant.

Une start-up a-t-elle le temps lors d'une levée de fonds de s'informer pleinement ? Est-ce le rôle d'un investisseur de pallier ce manque ?

Ce cas d'usage montre bien la difficulté dans l'économie numérique de concilier ces contraintes. Les start-up doivent-elles faire que des levées de fond pour se financer ? Un élément de réponse nous ai donné par Delivery Hero dans ses levées de fonds en 2015 : la première est une série H, la deuxième est le second marché et la troisième est du private equity. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que ce soit cet acteur qui est levé le plus.

Le 5 août 2016, Deliveroo annonce une nouvelle levée de fonds de 275 millions d'euros. La course à la taille est un jeu dangereux où il ne vaut mieux pas être le troisième sur le créneau. L'économie numérique, c'est aller vite, très vite, trop vite ?

L'asymétrie de l'information est le déséquilibre entre les acteurs sur le niveau d'informations à avoir. Je n'ose pas croire que Take Eat Easy était au courant de toutes ses informations pour faire ses choix. Personnellement, l'asymétrie de l'information fausse le marché, c'est mon combat.

samedi 25 janvier 2014

La rupture, le SDF et la rigueur

Il y a deux ans aujourd'hui, jour pour jour, heure pour heure, je faisais mon premier pitch public pour défendre le projet Networkvb. J'ai obtenu ce pourquoi j'avais choisi de venir à Lille. Les raisons de ma venue ont été expliquées dans un précédent article.


La rupture : un changement de cap radical, un autre choix de vie

Par le déménagement tout d'abord, par le choix délibéré de sortir de ma zone de confort, toute relative, où je sentais que je n'avançais plus. J'ai toujours fait des choix risqués, souvent parce qu'ils n'engageaient que moi ou je voulais qu'il en soit ainsi. Je me suis isolé délibérément par ce déménagement, sans aucune garantie minimum pour ma vie quotidienne. Je suis arrivé en fin de journée la fleur au fusil un 4 janvier 2012, avec ma voiture comme seule maison, ma vie tenant dans un coffre. Je n'avais pas encore pris le rendez-vous pour le pitch : je suis donc venu à Lille avant même de savoir que j'allais y rester.

On lit souvent qu'il vaut mieux être jeune pour créer une entreprise, je suis d'accord même si j'en suis le contre exemple parfait. Etre entrepreneur, c'est inné : tu l'es ou tu ne l'es pas, peu importe l'âge. J'étais déterminé, j'avais une Force, j'y suis allé.


Le SDF : le Syndrome de la Détermination et de la Force

Je suis parti de ex nihilo et je devais tout reconstruire y compris ma vie. J'ai donc accumulé tous les handicaps possibles sans m'en rendre compte ou sans vouloir m'en rendre compte. Je n'avais pas le choix : je devais réussir. C'est donc avec cette passion que j'ai réussi ce pitch pour lequel j'avais tout abandonné, tout voulu refaire, alors même que je n'avais plus rien. Si tu n'as plus rien, tu perds quoi ? Rien. Alors fonce ! Ce choix n'est pas évident, moi-même j'ai mis très longtemps, trop longtemps, pour le faire et donc cela a fait mal, pour moi et pour d'autres personnes certainement. L'isolement choisi n'était pas non plus la bonne méthode, elle m'a handicapé pendant ces deux ans, alors même que j'étais conscient d'avoir besoin d'une équipe avec moi, car en plus de cela j'avais et j'ai toujours un projet très ambitieux. Ce que j'ai fait en 2 ans, j'aurai pu certainement le faire en 6 mois.

Est-ce que je regrette mes choix ? Non, j'ai appris en accéléré et sur le terrain, c'est la meilleure école ; oui, dans la méthodologie de l'action. J'aurai pu faire la même chose plus vite et différemment : maintenant, je le sais et j'en ai fait une force. J'ai manqué de rigueur, c'est un fait.


La rigueur : un dosage subtil qui devient un atout ou un boulet

La rigueur de ma décision a caché un manque de lucidité de ma part quant à la suite du projet Networkvb, dans la mesure où je ne l'ai pas continué. J'avais créé moi-même mon électrochoc sans en maitriser les conséquences. Je me suis menti à moi-même et mon SDF me l'a caché pendant longtemps, trop longtemps au point de gaspiller mes cartouches, car à Lille j'ai tous les atouts pour mener à bien dans les meilleurs conditions ce projet avec lequel je suis vraiment marié si je puis le dire ainsi. Ce SDF était aussi mon meilleur atout et donc je n'ai pas hésité à l'utiliser. La rigueur est un travail de longue haleine qui doit durer dans le temps, je ne l'ai pas fait, j'ai mis un genou à terre. Si j'avais appliqué la même rigueur dans ma vie et sur mon projet, j'aurai gagné du temps, mais est-ce humainement possible ? C'est juste une question de méthode, tout est possible : je n'avais pas choisi la bonne méthode.

La rigueur, c'est aussi la capacité à maintenir un cap aussi difficile qui le soit, et là mon SDF a joué pleinement son rôle : réussir le projet pour lequel j'ai fait tant de sacrifices. Mon SDF a créé de nouvelles opportunités à chaque fois que j'avais gaspillé une cartouche.
2013 fut ma pire année et ma plus belle année, car j'ai appris beaucoup de choses sur moi-même. J'ai mis souvent un genou à terre. Je me suis planté dans mes choix. Je me suis isolé encore plus pendant 99% de l'année, pour m'ouvrir complètement dans le dernier mois de l'année grâce à vous tous qui me lisez et à des vrais ami(e)s rencontrés virtuellement. J'ai fini l'année libre et libéré en passant le 31 décembre entre amis, clin d'oeil à Lily, Yann et Clément.
Au fil du temps, mon réseau de contacts est devenu un atout considérable que je ne soupçonnais même pas tellement j'étais aveugle de mon isolement alors même que les habitants du Nord ont prouvé leur humanisme à mon égard.

La rigueur dans la tempête est le meilleur atout pour réussir, une période économique difficile pour entreprendre est le meilleur moment. Faire beaucoup avec peu est le meilleur gage que l'on puisse donner pour convaincre sur un projet. C'est ce qui l'en ressort dans mes discussions avec mes interlocuteurs : bien se connaitre, admettre ces limites et les corriger. Je pense que Dale Carnegie serait d'accord avec moi ;-)





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lundi 16 décembre 2013

Las Condes, le quartier d'affaire de Santiago


Las Condes, le quartier d'affaire de Santiago


Je suis Josélito Tirados et je suis business developer.

Durant l’année 2013, je suis parti avec mon épouse en Amérique du sud afin de mieux connaître certains pays du sous-continent.

L’objectif ? Nous installer en Amérique du sud à moyen terme.

Entreprendre étant une seconde nature, durant tout le voyage d’une durée de 9 mois, j’ai fais en sorte de rencontrer des entrepreneurs de différents pays.

Après 32 000 kilomètres et 6 pays visités (Chili, Argentine, Pérou, Bolivie, Equateur et Colombie), c’est surtout le Chili qui a retenu mon attention.

Le Chili ne compte « que » 18 000 000 d’habitants vivant essentiellement en plein milieu du pays. Santiago, la capitale compte près de 5 millions d’habitants.

Il existe au Chili un organisme d’état similaire à OSEO en France qui est le CORFO.
Le CORFO finance bien évidement la r&d (recherche et développement) des entreprises.

Comme en France, le CORFO finance des projets assez importants. Toutefois il existe un programme à destination des start up. Il s’agit de « start up Chile ».




Initié en 2010 avec au départ 22 start up, ce programme va aider et financer 1000 start up en 2014 !

Fonctionnement du programme Start up chile.

Start up Chile est un programme ouvert à tous les habitants de cette planète. En tant que Français, vous pouvez parfaitement aller faire grandir votre projet là bas.

Comment ça marche ?

C’est simple. Vous présentez votre projet (en anglais) à un jury. Si celui ci est retenu, vous entrez dans un cursus qui va durer six mois.

Six mois que vous allez passer à Santiago en compagnie d’autres startupers.
Vous bénéficiez d’un programme complet de formation à l’entreprenariat et vous baignez dans un éco système entièrement tourné vers le développement de votre projet.

Vous avez l’obligation de suivre des cours avec des serials entrepreneurs ; Vous participez à des rencontres hebdomadaires et vous devez publier des articles concernant votre projet et son environnement.

Tout au long des six mois vous êtes suivi, encadré, et entouré de la crème de l’entreprenariat. Bref vous n’êtes pas seul !

Mais ce n’est pas tout. Vous allez bien évidement profiter de 40 000 $ US pour lancer votre business.

A ce stade, votre engagement financier est de 2% du montant de votre projet (avec  ce maximum de 40 000 $ US).

Le Chili, nouvel eldorado des entrepreneurs ?

Le Chili a en tout cas une politique ambitieuse dans le domaine de l’innovation. L’objectif affiché est de devenir LA référence en terme d’innovation d’Amérique du sud.

Ce qui m’a plu dans ce programme est le fait que l’état ne donne pas juste une somme d’argent comme c’est trop souvent le cas en France avec les plateforme d’initiatives locales (PFIL) par exemple.

Il y a tout un accompagnement pointu durant six mois. Six est, à mon sens, une bonne durée pour voir aboutir une idée.

Et en France ?

En France il existe plusieurs programmes, concepts, associations pour aider l’entrepreneur.
Pour ma part, j’ai testé une plateforme d’initiative locale. Grosse déception car les promesses ne sont pas tenues en terme d’accompagnement.

Ce qui me semble être le plus proche du concept de startup Chile est « Le camping» sur Paris. La différence est qu’il n’y a pas cette enveloppe de départ et que le nombre de startup est de 12 au lieu de 1000.

En conclusion : le concept Ycombinator en provenance de la silicon valley essaime à travers le monde et c’est une excellente chose.

Pour aller plus loin :









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vendredi 29 novembre 2013

La bulle publicitaire doit éclater

Le modèle économique des startups basé sur la publicité arrive à saturation. Les utilisateurs qui ne sont pas les clients, mais les produits dans ces modèles utilisent de plus en plus des parades pour ne plus voir de publicité.


Moi-même, je sature car cette publicité sensée être mieux ciblée par toutes les données personnelles que l'on me demande n'atteint pas son objectif. Dans le même temps, ce modèle a habitué les utilisateurs à la gratuité qu'ils ne veulent pas lâcher à n'importe quel prix.


Or le modèle freemium, basé sur un forfait gratuit puis sur des forfaits payants, marche mais pas de façon optimisé, car l'utilisateur n'a pas l'impression d'en avoir pour son argent. De plus, ces forfaits sont des forfaits limités. J'ai fait un calcul très simple en me basant sur Facebook, Hootsuite, Scoopit, Viadeo et Linkedin au minimum, les forfaits payants en prix de base reviennent en cumulé à plus de 50 € par mois par personne. Je n'ai pas mis les forfaits Twitter qui ne concerne pas encore la France.


Face à la centaine de services existants, ceci n'est qu'un minimum. Il ne faut pas oublier que la presse propose aussi des forfaits, certains sites simplement pour donner son avis. En dehors des multiples connexions qui font perdre du temps, l'utilisateur ne perçoit aucune valeur ajoutée quand il paie. Le créneau de Xavier Niel est de diviser par 2 la facture, je reprends à mon compte celui-ci pour faire éclater la bulle publicitaire et son corollaire qui est son modèle économique.


Networkvb choisira un modèle économique basé sur l'utilisateur, qui ne sera plus considéré comme un produit, en contrepartie sa valeur ajoutée sera développée pour lui-même : un forfait mensuel unique et universel en illimité.



La valorisation de ses entreprises à coup de milliards ne se base pas sur le service rendu mais sur la taille de la base de données utilisateurs. Là où je suis d'accord avec " ce système " c'est la valeur de chaque donnée qu'on laisse sur le Web.







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