vendredi 29 novembre 2013

La bulle publicitaire doit éclater

Le modèle économique des startups basé sur la publicité arrive à saturation. Les utilisateurs qui ne sont pas les clients, mais les produits dans ces modèles utilisent de plus en plus des parades pour ne plus voir de publicité.


Moi-même, je sature car cette publicité sensée être mieux ciblée par toutes les données personnelles que l'on me demande n'atteint pas son objectif. Dans le même temps, ce modèle a habitué les utilisateurs à la gratuité qu'ils ne veulent pas lâcher à n'importe quel prix.


Or le modèle freemium, basé sur un forfait gratuit puis sur des forfaits payants, marche mais pas de façon optimisé, car l'utilisateur n'a pas l'impression d'en avoir pour son argent. De plus, ces forfaits sont des forfaits limités. J'ai fait un calcul très simple en me basant sur Facebook, Hootsuite, Scoopit, Viadeo et Linkedin au minimum, les forfaits payants en prix de base reviennent en cumulé à plus de 50 € par mois par personne. Je n'ai pas mis les forfaits Twitter qui ne concerne pas encore la France.


Face à la centaine de services existants, ceci n'est qu'un minimum. Il ne faut pas oublier que la presse propose aussi des forfaits, certains sites simplement pour donner son avis. En dehors des multiples connexions qui font perdre du temps, l'utilisateur ne perçoit aucune valeur ajoutée quand il paie. Le créneau de Xavier Niel est de diviser par 2 la facture, je reprends à mon compte celui-ci pour faire éclater la bulle publicitaire et son corollaire qui est son modèle économique.


Networkvb choisira un modèle économique basé sur l'utilisateur, qui ne sera plus considéré comme un produit, en contrepartie sa valeur ajoutée sera développée pour lui-même : un forfait mensuel unique et universel en illimité.



La valorisation de ses entreprises à coup de milliards ne se base pas sur le service rendu mais sur la taille de la base de données utilisateurs. Là où je suis d'accord avec " ce système " c'est la valeur de chaque donnée qu'on laisse sur le Web.







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4 commentaires:

  1. Hello Vincent,

    Je t'avoue ne pas être d'accord avec cette affirmation : "Or le modèle freemium, basé sur un forfait gratuit puis sur des forfaits payants, marche mais pas de façon optimisé, car l'utilisateur n'a pas l'impression d'en avoir pour son argent".
    Le modèle freemium est ce qu'il y a de mieux pour l'utilisateur. Celui-ci vient tester un produit avant éventuellement de payer pour aller plus loin si le besoin créé n'entre plus dans ce premier cadre.

    Partir sur le postulat que la donnée est un étalon de mesure est risqué. Pourquoi prendre le risque de dépendre de l'utilisateur bien-veillant pour créer un business model ?
    Par défaut, l'adage "vivons bien, vivons cachés" est très bien compris par le grand public. Celui-ci rechigne à se dévoiler auprès d'un service payant. La preuve en est que Facebook est la seule exception qui confirme la règle.

    Lorsque tu cites Xavier Niel, tu oublies de mentionner que celui-ci a des coûts de structures très importants. Au lancement de son offre où les tarifs sont divisés par deux, ses coûts de fonctionnement ont évolués de façon exponentiels. Là où il pouvait être propriétaire de structures, il loue de l'espace auprès de ses concurrents.

    Ça reste encore flou comme situation, mais prendre le temps de connaître un utilisateur n'est pas rentable. Il faut l'inviter à déposer suffisamment d'information pour aller plus loin. Créant le besoin d'aller toujours plus en avant vers la dépense. C'est là dessus que LinkedIn par exemple base son expérience de vente.

    Le freemium reste ce qui marche le mieux. Et ce depuis la nuit des temps (du commerce). Pourquoi vendre lorsqu'on peut fidéliser par la location ? Faire de la rétention par la création de besoin ?

    Dans un monde numérique où peut importe ce que nous faisons, rien ne nous appartient, pourquoi acheter sans en être propriétaire ? Restons locataires avec plus de droits / pouvoirs !

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    1. Ma remarque freemium était basée sur l'expérience Viadeo où l'expérience gratuite au fil des années s'est appauvrie et où l'offre premium est devenue minimaliste aussi et donc sans intérêt également. Naturellement, il ne faut pas généraliser pour un seul cas. Il n'en demeure pas moins que je n'utilise plus les abonnement premium car je trouve malgré tout le coût encore trop cher par rapport au plus que l'on me propose.

      Quand tu vois que la presse ose faire payer l'accès à un article généraliste sans réel valeur ajoutée simplement pour donner son avis, j'ai trouvé le cas, c'est dans ce sens que je dis que le modèle freemium n'est pas optimisé. Cela n'enlève en rien sur le fait qu'il demeure le modèle le plus efficace à l'heure actuelle.

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  2. Bonsoir Vincent, il me tarde d'en savoir plus sur le modèle que tu souhaites développer pour Networkvb !

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    1. Le logo en forme de pentagone donne une idée ;-) Au plaisir d'en discuter lors de notre prochaine conversation téléphonique.

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