Moi-même, je sature car cette publicité sensée être mieux ciblée par toutes les données personnelles que l'on me demande n'atteint pas son objectif. Dans le même temps, ce modèle a habitué les utilisateurs à la gratuité qu'ils ne veulent pas lâcher à n'importe quel prix.
Or le modèle freemium, basé sur un forfait gratuit puis sur des forfaits payants, marche mais pas de façon optimisé, car l'utilisateur n'a pas l'impression d'en avoir pour son argent. De plus, ces forfaits sont des forfaits limités. J'ai fait un calcul très simple en me basant sur Facebook, Hootsuite, Scoopit, Viadeo et Linkedin au minimum, les forfaits payants en prix de base reviennent en cumulé à plus de 50 € par mois par personne. Je n'ai pas mis les forfaits Twitter qui ne concerne pas encore la France.
Face à la centaine de services existants, ceci n'est qu'un minimum. Il ne faut pas oublier que la presse propose aussi des forfaits, certains sites simplement pour donner son avis. En dehors des multiples connexions qui font perdre du temps, l'utilisateur ne perçoit aucune valeur ajoutée quand il paie. Le créneau de Xavier Niel est de diviser par 2 la facture, je reprends à mon compte celui-ci pour faire éclater la bulle publicitaire et son corollaire qui est son modèle économique.
Networkvb choisira un modèle économique basé sur l'utilisateur, qui ne sera plus considéré comme un produit, en contrepartie sa valeur ajoutée sera développée pour lui-même : un forfait mensuel unique et universel en illimité.
La valorisation de ses entreprises à coup de milliards ne se base pas sur le service rendu mais sur la taille de la base de données utilisateurs. Là où je suis d'accord avec " ce système " c'est la valeur de chaque donnée qu'on laisse sur le Web.